Fourth dialogue:

Using (big) data: Making data user-friendly

Donner du sens aux (grandes) données est notre quatrième et dernière étape sur la Route de Berne. Cette note d’information fournit des éléments de contexte pour notre discussion sur l’utilisation des big data.

Statistiques montrent que 90 % de toutes les données ont été créées au cours des deux dernières années. Cela ne devrait pas surprendre, étant donné qu’aujourd’hui, en moyenne, 2,5 quintillions d’octets de données sont produits quotidiennement. Ce chiffre contraste fortement avec les 5 exaoctets de données produites par la civilisation humaine jusqu’en 2003. Les prédictions indiquent que d’ici 2025, quelque 463 exaoctets de données seront créés chaque jour, ce qui équivaut à plus de 212 millions de DVD de contenu par jour.

Alors que les données sont disponibles plus que jamais, les estimations suggèrent que jusqu’à 90 % du texte est inutilisable en raison de l’absence de contexte pertinent. malgré son potentiel pour améliorer la prise de décision, l’élaboration des politiques ou le suivi de la mise en œuvre des ODD.

Que peut-on faire pour changer cette tendance négative et rendre les données disponibles plus contextuelles ?

Une partie de la réponse à cette question réside dans la puissance de la visualisation des données.

La visualisation de données vient en aide

S’appuyant sur la capacité la plus dominante du cerveau (à savoir le traitement visuel), le cerveau humain a besoin en moyenne de 13 millisecondes pour traiter une image. En tant que telles, les visualisations réussissent mieux à communiquer des informations que toute autre forme de représentation de données.

Leur objectif fondamental est de rendre plus tangibles et plus compréhensibles les résultats plutôt abstraits de l’analyse des big data. En outre, les visualisations aident les utilisateurs à identifier ou à interpréter des schémas, à mieux comprendre les données disponibles ou non, et éventuellement à acquérir de nouvelles connaissances.

Toutefois, les avantages de la visualisation des données s’accompagnent d’une mise en garde. Les consommateurs ont tendance à recourir aux visualisations en tant que méthode de représentation des données la plus pratique, sans réfléchir au préalable à leur but et à leurs objectifs – ce que l’on appelle le “processus de visualisation”. Impulsion “click and viz” (cliquer et regarder) .

Utilisations de la visualisation des données

La visualisation des données est devenue la pierre angulaire des discussions dans l’ère des données, soulignant ainsi la nécessité de présenter les données d’une manière qui peut aider à la compréhension et faciliter la prise de décision .

À cette fin, l’Office des publications de l’Union européenne a lancé en 2019 une conférence intitulée EU DataViz qui a réuni des experts et des praticiens pour répondre aux besoins de la communauté engagée dans la visualisation de données pour le secteur public en Europe.

Au niveau national, par exemple, le département d’État a fait de la visualisation de données partie de son effort de diplomatie. Selon le Plan pour un gouvernement ouvert Les visuels aident les utilisateurs à explorer et à suivre les investissements du gouvernement américain en matière d’aide étrangère.

De nombreuses organisations internationales ont eu recours à la visualisation de données pour communiquer les domaines prioritaires et les performances de leurs États membres dans les domaines relevant de leur mandat. À titre d’exemple, le ITUICT-Eye qui compile les données de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur les technologies de l’information, permet aux utilisateurs d’accéder aux données et de les comparer, tout en fournissant des profils de pays détaillés qui incluent les informations en question.

Lorsqu’il s’agit de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, pour sa part, mis au point l’indicateur de santé publique (IPP). Tableau de bord des visualisations de données des statistiques mondiales de la santé qui fournit des données sur les objectifs liés à la santé. De même, le Organisation internationale pour les migrations a créé un portail de données sur les migrations qui permet de suivre les tendances des flux migratoires, la politique migratoire et l’opinion publique sur les migrations.

Saisir les défis sous-jacents

Si la communication de données par le biais de visuels offre de vastes possibilités, les outils de visualisation ne sont pas toujours aussi simples.

Les producteurs de données sont souvent confrontés à la nécessité de faire ressortir leurs illustrations parmi une myriade d’images qui apparaissent quotidiennement. Afin de communiquer l’objectif des données, il est essentiel de disposer de compétences techniques adéquates pour distiller les bonnes données avant de les rendre visuellement attrayantes. Un autre défi connexe concerne la traduction de centaines de cellules de feuilles de calcul en une seule cartographie qui ne présente pas l’ensemble du tableau.

Dans certains cas, les données disponibles peuvent ne pas être représentatives de l’objectif de l’étude. Dans d’autres cas, les données peuvent être délibérément manipulées pour communiquer le récit souhaité. Délibérément ou non, les visualisations basées sur de telles données conduisent fréquemment les utilisateurs à tirer des conclusions erronées.

Enfin, le manque de compétences numériques, c’est-à-dire la capacité à utiliser des outils complexes de visualisation des données, complique encore la tâche.

Préparé par l’équipe du GIP

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